Découvrez le jury officiel de cette 13ème édition.

Ils nous font l’honneur cette année de faire parti du jury de cette 13ème édition
 des Rencontres Internationales Sciences et Cinéma, pour les compétitions
court et long métrage !

COMPÉTITION LONGS MÉTRAGES

Jean-Luc LIOULT est professeur émérite à Aix-Marseille Université, où il a créé le Master professionnel Métiers du film documentaire, et longtemps dirigé la section d’études cinématographiques. Il est notamment l’auteur d’A l’Enseigne du Réel – penser le documentaire (réédité en 2019), ouvrage qui interroge les contours du genre. Il dirige la série Hors Champ aux PUP. Il est également photographe et vidéaste.

Catherine Montlahuc a un goût prononcé pour la rêverie qui l’a amenée très vite à la peinture et elle peint son premier portrait à la gouache à 12 ans en s’inspirant de la couverture d’un livre de poche, son premier portrait de femme.
Les paysages variés de son enfance et de son adolescence la promènent à Paris, puis à Tripoli, puis à Villefranche sur mer, puis à Sète, puis à Meknès, puis à Lyon et enfin à Aix en Provence où elle s’inscrit à l’école d’Art dans l’atelier de Vincent Bioulès. 

Elle explore les grands formats et peint des figures grandeur nature immobiles dans des paysages. Des femmes principalement mais pas uniquement.
Le silence et l’immuabilité du tableau la transportent ailleurs. Premiers travellings au ralenti. 

Elle découvre vraiment le cinéma avec Nicole Brenez en passant l’agrégation d’Arts Plastiques et en choisissant l’option cinéma.

Une nouvelle passion est née, après la littérature, la peinture, c’est le cinéma. Elle écrit sur la couleur du  film Wanda de Barbara Loden et ce sera son DEA Wanda ou le diaphane. 
Depuis lors, le son et le mouvement du cinéma se conjuguent, se juxtaposent, alternent avec le silence et l’immobilité de la peinture avec jubilation, semble-t-il. 
Elle a enseigné dans un lycée de la région pour l’option cinéma audiovisuel et parallèlement elle a été chargée de cours dans le département Arts Plastiques de l’université Aix Marseille et en particulier pour la préparation de l’épreuve cinéma du capes et de l’agrégation. Une quinzaine d’années, dit-elle. 
Depuis toujours elle travaille dans son atelier et depuis peu elle fréquente les cours de cinéma de l’université à l’institut de l’image, pour son plaisir.

La rêverie continue. 

Paul Anders est poète.
Diplômée de l’Ecole Nationale de la Photographie en 2000
Editeur de la revue de poésie sonore Camion.
Elle a publié en revues et aux editions Fidel Anthelme X.
Ses films Appunti Nel deserto Suo, Guillaume ou la disparition des grains de beauté, le Château, Après 20H
ont été montrés en festivals.

Paul Anders écrit, chante et joue avec la compagnie Tourniflex,
Anime des ateliers d’exploration de l’écriture et de la voix, pour les adultes, les détenus, les adolescents et les enfants.
Donne des lectures performances.

Paul Anders explore aujourd’hui le territoire du théâtre d’objet et son language très cinématographique.
Dans le manteau d’Augustine nous parle d’errances et de fulgurances, de la formation du magma, de l’arrivée de l’eau sur terre et d’une géante partie vivre sur un volcan insulaire au sud-est de l’Alaska (création avril 2021 – sortie public prévue en février 2022)

Docteur en Sciences biologiques, Maître de Conférences à l’Université d’Aix-Marseille depuis 1999.
Chercheur en écologie à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale, à Marseille.
Ses travaux portent surtout sur l’écologie des insectes. Il participe aussi régulièrement à des inventaires naturalistes dans la région.

COMPÉTITION COURTS MÉTRAGES

Enfant, Denis Alcaniz manifestait déjà un intérêt pour le désordre et l’anarchie, notamment par l’élaboration d’édifices des plus surprenants avec les petites briquettes de la célèbre marque danoise. Par la suite, il manifesta un goût prononcé pour les échecs, malheureusement, cela ne fut pas vraiment réciproque. Inscrit chez les scouts, il se dirigea tout naturellement vers le airsoft, Warcraft et la lecture surtout de bandes dessinées. Cet engagement auprès de Baden-Powell se concrétisa durant l’été 2008 par un voyage humanitaire au Cameroun, ainsi qu’à faire une thèse en cinéma, bien des années plus tard, mais cela n’a pas de réelle corrélation. Longtemps avant ce voyage, sa maman l’amena voir au cinéma Astérix et Obélix Mission Cléopâtre. Encore plus longtemps avant ce voyage, il regarda l’intégralité des Monty Python avec son père, et comme si ça ne suffisait pas, son frère aîné le mit sur la piste des frères Coen, puis encore plus longtemps après, il alla, par hasard, quelque peu éméché, dans un cinéma aixois voir Réalité de Quentin Dupieux. Ne sachant pas si ce film, totalement absurde, lui avait plu, il décida de faire une thèse sur ce réalisateur, afin de savoir si les critiques avaient raison d’être autant véhéments ou dithyrambiques. À ce jour, personne ne sait s’il a trouvé la réponse ; il se murmure que lui-même n’en saurait rien. Son engagement se poursuivit dans l’associatif où il fut assistant de production pour Tilt (festival de cinéma plein air) puis assistant de direction aux Rencontres cinématographiques d’Aix-en-Provence (Festival Tous Courts). Parallèlement, il donna des cours d’analyse filmique et d’histoire du cinéma à l’Université d’Aix-Marseille et monta sa petite entreprise.

Son investissement dans le cinéma s’est également fait par la réalisation ou l’assistanat de quelques films comme les séries des Hors d’œuvre, des Coquelicots ou encore des Walks.

Maître de conférences en Esthétique du cinéma à l’Université de Aix-Marseille et commissaire d’exposition. Après des études de philosophie en Italie elle a poursuivi son travail de recherche et enseignement en France (à l’EHESS et à Paris 3 Sorbonne Nouvelle).
Avec Elena Vogman et Till Gathmann, elle a organisé les expositions
Sergeï Eisenstein. The Anthropology of Rhythm (Nomas, Rome, 2017), Eccentric Values after Eisenstein (Espace Diaphanes, Berlin 2018), et en a co-dirigé la publication (NERO, 2017). Son livre Paris 1929. Eisenstein, Bataille, Buñuel (Mimésis, Images médiums, 2018) retrace l’histoire d’une série de rencontres qui ont eu lieu entre 1929 et 1930, lors du séjour de Sergueï Eisenstein à Paris. Avec Teresa Castro et Perig Pitrou elle a co-dirigé le livre Puissances du végétal et cinéma animiste. La vitalité révélée par la technique (Les presses du réel, 2020). Avec Antonio Somaini et Éline Grignard elle organise l’exposition Time Machine. Cinematic Temporalities (Parme, 2020) et en co-dirige la publication (Skira, 2020). Elle est aussi chercheuse invitée à l’Université de Lausanne (Faculté des Lettres Section histoire et esthétique du cinéma) et travaille sur le projet “The kaleidoscope. Optics, Abstraction, Psychedelia”.

Jean Cristofol est philosophe et épistémologue. Ancien professeur d’enseignement artistique à l’École Supérieure d’Aix en Provence, il est l’un des coordinateurs du collectif de l’antiAtlas des frontières et directeur de publication de l’antiAtlas Journal (antiatlas-journal.net).
Laurent Regnier est professeur de mathématiques à l’université d’Aix-Marseille depuis 2003, après une thèse en logique mathématique en 1991 à Paris et un début de carrière au CNRS à Luminy.
Il travaille sur les liens entre le lambda-calcul de Church et la logique linéaire de Girard. Il s’intéresse également aux travaux de Krivine sur le lambda-calcul et la théorie des ensembles.
 
Il a été directeur du département de mathématiques, d’abord de Luminy jusqu’en 1992 puis jusqu’en 2014 de l’université d’Aix-Marseille. Il est aujourd’hui directeur adjoint de son laboratoire, l’Institut de Mathématiques de Marseille (I2M).
Il collabore de longue date avec l’association Polly Maggoo dont il est membre du CA, dans le cadre des interventions en milieu scolaire ou du festival RISC, où il joue le rôle de conseiller scientifique.