Retrouvez ici le programme séance par séance de la 13ème édition des Rencontres Internationales Sciences & Cinémas EN LIGNE.
SOMMAIRE
- Vendredi 19 mars à 20h30 – Séance Géographie/Sociologie
- Samedi 20 mars à 18h – Séance Nature/Ville
- Samedi 20 mars à 20h30 – Séance Environnement/Écologie
- Dimanche 21 mars à 16h – Compétition Prix Jeune Public
- Dimanche 21 mars à 18h – Séance Anthropologie/Famille
- Dimanche 21 mars à 20h30 – Séance Mondialisation/Représentation
- Lundi 22 mars à 20h30 – Séance Social/Travail
- Mardi 23 mars à 16h – Focus Chloé Galibert-Laîné (INSEAMM)
- Mardi 23 mars à 18h – Films Beaux Arts de Marseille
- Mardi 23 mars à 20h30 – Séance Histoire
- Mercredi 24 mars à 20h30 – Compétition Prix du public Court Métrage
- Jeudi 25 mars à 20h30 – Séance Anthropologie/Rituels
- Vendredi 26 mars à 18h – Séance Archives Doc-Fiction
- Vendredi 26 mars à 20h30 – Séance Migrations/Exil
- Samedi 27 mars à 15h – Carte Blanche au Collectif Jeune Cinéma
- Samedi 27 mars à 18h – Séance Observation/Instrumentation
- Samedi 27 mars à 20h30 – Soirée de Clôture
Vendredi 19 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN.
Rencontre avec Seb COUPY, réalisateur de « L’image qu’on s’en fait »
Gabriele SALVIA, coréalisateur du film « HIGHWAY ONE »
« Nous empruntons les autoroutes pour aller vite, destination en tête.
Le paysage défile, dans notre champ de vision. Qu’avons-nous vu ? Et qu’est-ce que ça raconte ?
Deux films pour s’arrêter, regarder, rencontrer, écouter ; et dérouler le récit, des histoires d’autoroutes. »
Plus d'informations sur les films :
01h14/2018/France/Documentaire
Production et Distribution : LES FILMS DU TAMBOUR DE SOIE
L’autoroute traverse le pays, rabote les collines, perce les montagnes, enjambe les vallées afin de rester plate. La vitesse se développe, les paysages deviennent illisibles. Il faut des repaires. En 1972 le graphiste suisse Jean Widmer invente les premiers panneaux “d’animation touristique et culturelle“ qui seront implantés sur l’accotement de l’ensemble du réseau autoroutier. Des images rivées au sol sur de gigantesques panneaux métalliques. Des images incontournables, évidentes, réfléchissantes dans lesquelles certains acceptent de se reconnaitre, où d’autres ne se retrouvent pas.
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11min24/2019/France/Documentaire
Production : VILLA TAMARIS
Un chercheur débarque en Israël ; il vient observer les autoroutes du Pays et décide de suivre l’autoroute numéro 1 (Highway One) entre Tel Aviv et la Mer Morte. Engagé dans une sorte de pèlerinage à pied le long des autoroutes du monde, il vient observer en Israël ce qu’il pense préfigurer le futur des territoires et des infrastructures en Europe. Sa trajectoire débute au centre du pays, au carrefour entre les routes 1, 6 et 443, près de l’aéroport de Ben Guidon. Entre Tel Aviv et l’entrée de Jérusalem il retrouve un paysage règlementé et ordinaire, proche de celui des autoroutes européennes. Mais en poursuivant ses dérives aux alentours de l’autoroute 1, à la périphérie de Jérusalem, il en découvre enfin la singularité : l’alliance entre l’infrastructure routière et militaire. Le réseau dévoile les structures du pouvoir du Pays ; la fluidité des uns, qui contraint les autres à une mobilité restreinte.
Sur ce territoire si lointain, il semble ainsi apercevoir le futur de son propre Pays : les infrastructures qui dessinent un apartheid paysager, façonnant les relations entre les territoires et les hommes.
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Samedi 20 mars à 18h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Maëva AUBERT.
Rencontre avec João VARGAS PENNA, réalisateur de « FILME PAISAGEM »
Et Véronique MURE, botaniste et paysagiste.
Il y a le temps des amours, et celui des séparations. En ville, à la campagne, ou les deux à la fois.
Tandis que nous nous agitons, l’arbre semble immuable… Des films qui questionnent notre rapport à la nature, c’est-à-dire de notre rapport au temps, et à nos choix de vie.
Plus d'informations sur les films :
03min53/2019/France/Documentaire
La cardère sauvage et un premier amour, chacune reléguée aux lisières. Menacées de prédation et frappées de disparition, prises entre la mâchoire de l’avenir et l’abîme de l’oubli… Uniques, dans toute l’éternité. Défense des friches et des lisières, par la nostalgie. Qui, seule, peut s’opposer à la marche mortifère de l’avenir et à l’assèchement du monde. Car si nous avons encore des rêves qui s’évanouissent au réveil, et nous laissent en pleurs du désir de rêver encore, n’est-ce pas le monde entier que bientôt nous pleurerons ?
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05min23/2019/France/Animation
Production: EMCA Angoulème
Une femme néorurale témoigne de son changement de vie, de la ville à la campagne le tout illustré par un personnage de bois qui se retrouve poussé à fuir la ville.
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09min20/2019/Autriche, USA/Expérimental
Distribution : Sixpack Film
A portrait of the noble American Elm standing at the center of Tompkins Square Park in the East Village known as “The Hare Krishna Tree” (because the Hare Krishna movement was founded under it in the Fall of 1966, with Allen Ginsberg in attendance). You can see some of the dryads here within if you don’t blink. I had shot a B&W reversal camera roll of this tree as my contribution to the “A Roll for Peter” memorial for Peter Hutton and, happy with the result, pursued it further, adding color negative even. In the mid-1970’s as I was beginning to work in film I started an in-depth study of discontinuous single-frame editing as perceptual enhancement training, a kind of dynamic cubism, making such films as GEORGE on the optical printer, but after a year I could no longer sit for days on end in a darkened room clicking a frame at a time and decided to wait until computers were available to assist me. So this footage, 40 years later, filmed primarily as continuous shots over all four seasons, has been deconstructed into single frames, reconstructed through a variety of scored arrangements, and edited into a composition in Adobe Premiere on my laptop.
01min11/2018/Brésil/Documentaire
Distribution : ELO COMPANY
A travers l’art et la personnalité du paysagiste, peintre et sculpteur brésilien Roberto Burle Marx, le documentaire présente ses idées sous la forme d’un hommage, avec une succession de paysages sensoriels.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :
Samedi 20 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Marielle GROS, traduction par Maëva AUBERT et modéré par Serge DENTIN.
Rencontre avec Elza Vanzande du Collectif La Folie Kilomètre, pour la réalisation du film « ALÉA TRES FORT »,
Et Mariam Mekiwi, réalisatrice de « ABL MA ANSA ».
Menaces sur la biodiversité, changement climatique, risques d’inondation…
On le sait, il y a urgence à réagir !
Des films en forme d’alerte, ou de plongée dans le monde d’après, entre science et fiction.
Plus d'informations sur les films :
26min00/2019/France/Documentaire expérimental
Production et Distribution : Collectif la Folie Kilomètre
ALÉA TRÈS FORT convoque notre rapport au risque comme construction, bâtie en fonction d’un territoire, d’une époque et d’enjeux particuliers. Ce film puise sa source dans le réel.
À travers la thématique des risques majeurs, il s’intéresse à l’intensité de ce qui est possible mais non-advenu. Le Rhône est le personnage principal et le risque d’inondation le visage sous lequel on le découvre. ALÉA TRÈS FORT est une plongée symbolique à la rencontre des contours réels et Imaginaires d’une situation d’évacuation d’urgence. Le constat semble évident que notre société contemporaine, occidentale n’a jamais été si en pointe en matière d’alerte et de protection et que, pour autant, les catastrophes ne disparaissent pas. Appréhendé collectivement, avec des inconnus, le temps d’une nuit, le risque vient interroger notre vulnérabilité, notre rapport à la finitude, à nos peurs.
Ce documentaire de création évoque notre rapport à la responsabilité, à notre capacité d’être acteur. Aujourd’hui, face à une catastrophe, la compréhension est prise en charge par les experts scientifiques et techniques, les dégâts matériels par les assurances et la responsabilité juridique par l’Etat et les collectivités publiques. Que nous reste-t-il ? Comment se recrée une micro-société, le temps d’une nuit entre parenthèses ?
DÉCOUVRIR LE FILM :
13min14/2019/France/Documentaire fiction
Distribution : SOME LIKE IT SHORT
DAR(K)WIN project est un faux documentaire animalier qui nous place dans un futur lointain imaginaire où la vie sous marine telle que nous la connaissons aujourd’hui a été entièrement remplacée par une nouvelle génération d’espèces, constituée de plastiques. La pollution humaine massive des océans ayant entraînée un dérèglement profond de nos éco-systèmes, les lois de l’évolution ont été bousculées et ont menées à la création d’animaux mutants sous marins, observés dans ce film dans leur milieu naturel. Ce projet, réalisé par un pôle d’artistes Parisien, ré-interprète une nouvelle forme de l’évolution des espèces de Charles Darwin, fondé sur les conséquences de la consommation de masse de notre civilisation actuelle.
30min12/2018/Égypte/Fiction
Une histoire de science-fiction se déroulant dans une région côtière indistincte, entre terre et mer, au-dessus et au-dessous de l’eau. El Captain disparaît, un de ses disciples fait un voyage dans l’océan pour couper le câble internet, le niveau de l’eau monte, une femme amphibie apparaît sur le rivage à la recherche de sa mère, et les souvenirs de deux femmes dans une salle s’entremêlent.
Le scientifique Dr. Sharaf essaie de tous les rassembler – les membres de la société secrète des amphibiens – pour tenter de sauver le monde.
04min09/2020/Écosse/Expérimental
Les fossiles montrent que les extinctions sont à jamais des caractéristiques de la vie sur terre. Le présent est un lieu transitoire en perpétuel mouvement, en perpétuel changement. Dans le contexte des temps profonds, ces changements changeront eux-mêmes. Le changement climatique est un point de basculement dans les écosystèmes de notre planète – un moment pour examiner les dommages qui ont été causés et envisager un avenir dans lequel un récit différent peut être construit.
Dans un avenir lointain, quels fantômes laisserons-nous enfouis dans le temps profond?
07min52/2018/Danemark/Expérimental
Une étude ruminative de 16 mm sur les rencontres entre les humains et la nature, en particulier entre les mains des hommes et les oiseaux qu’ils capturent pour inspecter, mesurer, baguer et enregistrer avant que les créatures ne partent et ne commencent leur longue migration ailleurs.
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Dimanche 21 mars à 16h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN et modéré par Guillaume BRUSCHI.
Rencontre avec Mathilde POIGNIEZ, réalisatrice de « L’ORDRE DES CHOSES »,
Sonia BOUDREAU, réalisatrice de « COSMOS »,
Benoît GESLIN de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie (IMBE),
Loris LAMUNIERE & Charles MERCIER, réalisateurs de « DAR(K)WIN PROJEKT.
Des machines bricolées, des grottes préhistoriques, de faux animaux mutants, un insecte stupide, des containers vus du ciel, un anneau de Saturne, des cosmonautes sur la banquise, une étrange salle de cinéma…
8 films pour penser le monde, comme autant de jeux sérieux.
Plus d'informations sur les films :
05min00/2018/Autriche/Expérimental
Une femme se cogne la tête contre un mur avec toute la brutalité désopilante de moines des Monty Python ; une bouche dévore des billets de 10€ ; un livre se vide de tous ses mots ; une femme se transforme en balle de ping-pong, renvoyée d’une raquette à l’autre. Quatre dispositifs bricolés refont à leur façon le geste de Muybridge : décomposer et recomposer le mouvement grâce à la persistance rétinienne. Non contents de métaphoriser le cinéma, ils en réactivent en même temps les ingrédients burlesques.
02:41/2019/France/Animation
Production : EMCA Angoulème
Dans les grottes de Rouffignac se trouvent des fresques, gravures et dessins datant du paléolithique. Impressionnée par les décompositions de mouvement des animaux qui y étaient représentés j’ ai voulu par le biais de l’animation leur donner vie, le temps de quelques minutes.
DÉCOUVRIR LE FILM :
13min14/2019/France/Documentaire fiction
Distribution : SOME LIKE IT SHORT
DAR(K)WIN project est un faux documentaire animalier qui nous place dans un futur lointain imaginaire où la vie sous marine telle que nous la connaissons aujourd’hui a été entièrement remplacée par une nouvelle génération d’espèces, constituée de plastiques. La pollution humaine massive des océans ayant entraînée un dérèglement profond de nos éco-systèmes, les lois de l’évolution ont été bousculées et ont menées à la création d’animaux mutants sous marins, observés dans ce film dans leur milieu naturel. Ce projet, réalisé par un pôle d’artistes Parisien, ré-interprète une nouvelle forme de l’évolution des espèces de Charles Darwin, fondé sur les conséquences de la consommation de masse de notre civilisation actuelle.
04min06/2019/France/Animation
Distribution : MIYU
Un insecte stupide, au plus bas de l’échelle alimentaire, subit sa position de proie au sein de la forêt. Mais soudain, l’ordre établi se renverse et l’insecte provoque, involontairement, un enchaînement d’accidents de plus en plus importants. Il cause un incendie qui entraîne la destruction du vaisseau spatial dans lequel il se trouve. L’engin s’écrase sur la Terre et provoque l’extinction des dinosaures, permettant à l’insecte, seul survivant de la catastrophe, de dominer ce nouveau territoire.
08min00/2018/France/Animation
Distribution : MIYU
La logistique de la conteneurisation est si complexe que, vue de loin, elle pourrait être un organisme à part entière. Un organisme qui façonne le monde tel que nous le connaissons et dont le but est proportionnel à la fascination de l’homme pour la croissance et la consommation.
00min53/2019/France/Documentaire
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04min08/2019/Canada, Québec/Animation
Distribution : Bande Sonimage
Le film aborde le grand thème de l’autodestruction de l’humanité. Un héros voyageur, nous entraîne dans une odyssée poétique où nous sommes passagers clandestins, une dérive pélagique à travers un univers infini marqué par nos actions bouleversantes.
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05min06/2019/Austria,Germany/Expérimental
Distribution : Sixpackfilm
Que se passe-t-il dans un cinéma lorsque vous le filmez à une résolution de 10K avec une caméra 360 ° puis inversez les axes spatial et temporel? D’une manière inédite, « tx-reverse » montre la collision de la réalité et du cinéma et entraîne ses spectateurs dans un tourbillon d’espace et de temps.
Dimanche 21 mars à 18h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN, traduction par Mihai BLEDEA et modéré par Léa MENOU.
Rencontre avec Vanessa DEL CAMPO, réalisatrice de « MARS OMAN »,
Nataliya KHARLAMOVA réalisatrice de « CAMP ON THE WIND ROAD »
Natacha COLLOMB, anthropologue au Centre Norbert Elias,
Et Michel MARCELIN du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM).
Deux lycéennes font des plans sur la comète, tandis qu’à des milliers de kilomètres de là une jeune femme voudrait revoir son père disparu dans ses rêves.
Du désert d’Oman aux steppes de Sibérie, deux films qui questionnent, le rapport aux traditions, et le lien familial.
Plus d'informations sur les films :
20min17/2019/Belgique/Documentaire
Les astronautes ont posé le pied sur la terre rouge du désert d’Oman sous les yeux incrédules des Bédouins. Deux lycéennes construisent des châteaux en l’air. Un jeune garçon s’entraîne à sauter le plus loin possible. Et chaque personnage semble se demander quelle est sa place dans l’univers. Tissant habilement les liens entre nomadisme, exploration, colonisation et désir de liberté – un film surprenant sur l’ingéniosité humaine.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :
01h00/2018/Russie/Documentaire
Suite à la mort de son père, Belekmaa (25 ans) se loge dans son campement de berger. Elle vit le premier grave deuil de sa vie et elle espère voir son père au moins dans ses rêves, jusqu’au jour où, selon la tradition de Tuvan, l’esprit du défunt serait nourri et envoyé ultime.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :
Dimanche 21 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Marielle GROS, et modéré par Léa MENOU.
Rencontre avec Frédéric DOAZAN, réalisateur d’ « HURLEVENT »,
Alexis NUSELOVICI, Professeur de littérature générale et comparée,
Et Michel JEAN acousticien/ CNRS.
Internet a bouleversé nos représentations du monde, et l’image tend à se substituer au monde réel. Si le numérique est devenu notre langue universelle, savons-nous pour autant la parler ? Menacés de nous perdre, comment nous retrouver ? 5 films qui décomposent l’image, pour mieux la recomposer, et repenser un espace commun.
Plus d'informations sur les films :
06min25/2019/France/Animation
Distribution : AUTOUR DE MINUIT
Le vent s’engouffre dans les pages d’un livre abandonné et distord les lignes et les mots en créatures Alphabets.
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14min00 /2019 /Autriche, Royaume-Uni, Sénégal/ Expérimental
Ce film, tourné à Dakar avec des musiciens sénégalais, examine en quoi le développement de la quantification et de la gestion algorithmique de la vie quotidienne constitue une menace insidieuse mais considérable pour les droits de l’homme.
DÉCOUVRIR LE FILM :
13min00/2019/Pays-Bas/Documentaire
Production : SUBLIME FILM
Alors qu’au bord d’un épisode maniaque, la mère du réalisateur est impliquée dans une relation Internet suspecte. Lorsque le réalisateur découvre qu’il s’agit d’une escroquerie dans les fréquentations, il assume le rôle de parent protecteur sur sa mère, révélant les rôles inversés qui se sont développés au fil des ans …
DÉCOUVRIR LE FILM ( VOST EN):
13min00/2019/Autriche/Expérimental
Frapper la tête contre un mur est un geste mondialement connu. Les gens désespérés qui ne savent pas quoi faire ensuite pourraient se cogner la tête contre les murs. Ce n’est pas toujours littéral. C’est plus souvent une métaphore pour ne pas savoir comment contourner un fort sentiment de frustration. Mais si l’on observe ce mouvement comme un instrument, une action désespérée commence à se transformer en une répétition absurde. Dans les compositions, ma tête est jouée comme instrument dans de multiples lieux contradictoires et crée un «paysage» urbain audiovisuel du monde.
DÉCOUVRIR LE FILM :
21min40/2019/France/Documentaire
Aquí y allá est un film d’essai à la première personne autour de la notion du chez soi. Ayant émigré de mon pays d’origine, je sens que cette notion devient ambiguë. J’ai voulu traduire ce sentiment d’indétermination à l’image à travers des jeux d’expérimentation qui confondent virtuel et réel, fiction et documentaire. Ici ou là ? Peut-être les deux, en même temps.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :
Lundi 22 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN, modérée par Mélissa OTTAVIANO
Rencontre avec Delphine MERCIER, directrice de recherche au Laboratoire d’économie et sociologie du travail (LEST)
Yuyan WANG, réalisatrice du film » ALL MOVEMENT SHOULD KILL THE WIND »
Et Olivier LEBERQUIER, président de la Scop-Ti.
Des ouvriers chinois sculptent de monumentales statues, tandis que des ouvrières et des ouvriers de l’ex usine Unilever de Gardanne, après avoir repris le contrôle de leur outil de production, font l’apprentissage de l’autogestion collective. Deux films qui donnent à voir le travail, et questionnent son sens.
Plus d'informations sur les films :
12min20/2019/France/Documentaire
Production/Distribution : Le Fresnoy
Quyang se constitue de multiples usines de sculptures qui fabriquent de nombreuses images appartenant à d’autres cultures. Le village est devenu un lieu de stockage halluciné en accumulant des statues le plus souvent monumentales. Les corps passifs, fatigués et muets des ouvriers, contrastent avec ceux du divin, de l’idole, du héros, sculptés en marbre comme une matière à creuser. Le film montre ce paysage social et politique en suivant les travailleurs et cherche à capter l’énergie de ce lieu sous une forme poétique.
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01h10/2019/Suisse/Documentaire
En 2010, Unilever a annoncé la fermeture de l’usine rentable de transformation et de conditionnement de thé Fralib dans le sud de la France. Après 1336 jours de résistance, les ouvriers ont célébré leur victoire contre la multinationale géante et sont devenus propriétaires de l’usine. Désormais, avec la reprise de l’entreprise et la production sous contrôle ouvrier, une nouvelle lutte a commencé.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :
Mardi 23 mars à 16h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN
Rencontre avec la cinéaste Chloé GALIBERT-LAÎNÉ
Et Sophie GEBEIL chercheuse au laboratoire Temps, Espaces, Langages, Europe Méridionale – Méditerranée (TELLEME).
Chloé Galibert-Laîné est une chercheuse et réalisatrice française. Elle termine actuellement une thèse SACRe à l’ENS Paris, et donne régulièrement des cours théoriques et des ateliers pratiques dans différentes universités et écoles d’art. Son travail prend différentes formes (textes, films, installations vidéos et performances) et explore les intersections entre cinéma et nouveaux médias en ligne.
Consécutivement au workshop animé par Chloé Galibert-Laîné à l’invitation de l’école des Beaux-Arts de Marseille / INSEAMM du 22 au 26 février 2021, nous vous proposons de découvrir son travail de cinéaste, à travers une sélection de 3 films.
Plus d'informations sur les films :
07min/France
Inventant un parcours poétique à travers des images produites à l’aide de différentes technologies – du daguerréotype aux interfaces informatiques contemporaines, en passant par les caméras de cinéma 16 mm, les consoles de jeux vidéo pixelisées et les premiers smartphones – ce film interroge : de quels aspects de la réalité ces différentes technologies peuvent-elles rendre compte ? Quels phénomènes, trop lents ou trop rapides pour être enregistrés, ont échappé à leur saisie ? Y a-t-il encore des dimensions de notre expérience terrestre qui n’ont jamais été documentées par l’image, et pour lesquelles des technologies visuelles restent à inventer ?
11min/France
Au tournant du XXème siècle, les flâneurs ont commencé à disparaître du paysage parisien ; Walter Benjamin devint, dans son livre posthume « Das Passagen-Werk », le témoin de leur extinction. Et si un siècle plus tard, contre toute attente, l’art de la flânerie réapparaissait à Paris ?
40min/France
Après avoir vu le film « Watching the Detectives » de Chris Kennedy, une chercheuse retrace la chasse à l’homme menée sur le forum reddit.com après les attentats terroristes de 2013 à Boston. Examinant des extraits de journaux de l’époque ainsi que des réinterprétations fictionnelles des événements, elle compare les manières dont agents du FBI, journalistes et internautes ont analysé la masse d’images amateurs qui ont mené à l’identification des terroristes. A mesure qu’elle se laisse fasciner par le spectacle de l’affrontement entre leurs différentes formes d’expertise et d’autorité, elle-même perd progressivement de vue l’écart entre ce que les images montrent véritablement, et ce qu’elle veut voir en elles.
Mardi 23 mars à 18h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN
Rencontre avec la cinéaste Chloé GALIBERT-LAÎNÉ, encadrante du workshop
Lia Giraud, enseignante aux Beaux Arts de Marseille
Et les étudiants des Beaux-Arts de Marseille :
Dafy-Adriano RAZAFINDRAZAKA
Sasha MONNE
Anouk BELLOT
Francois GOURET
Leo BONO
Rayane RAHBAOUI
Hector GACHET
Dario SANNA
Nathalia-Golda CIMIA
Florian LABUSSIERE
Clara SEGURA
« Suspendre les réseaux, pour mieux les observer et se donner le temps d’une réflexion approfondie sur la manière dont les médias en ligne affectent nos corps et nos esprits ».
C’est sur cette proposition de la réalisatrice et chercheuse Chloé Galibert-Laîné, que 11 étudiant.e.s des Beaux-Arts de Marseille ont travaillé à la production d’un film court interrogeant différentes pratiques des interfaces en ligne. Sous le format d’un workshop intensif d’une semaine, ils.elles ont analysé, raconté et mis en scène des images de leur choix, prélevées dans le flux internet.
Les 5 films, produits collectivement, ont été réalisés à domicile et avec les moyens dont chacun.e disposait, selon une méthode de recherche et de réalisation chère à l’artiste invitée.
Plus d'informations sur les films :
06min08/2021/France/Expérimental
Un homme poste sur les réseaux un photomontage d’un personnage de manga incrusté dans une image en prise de vue réelle. Interrogeant ses motivations, une voix virtuelle lui pose une suite de questions pour comprendre cette initiative.
10min50/2021/France/Expérimental
J’ai perdu mon artichaut est une performance déambulatoire filmée à l’intérieur de VrChat, une application de réalité virtuelle sociale. À travers cette performance, nous avons cherché à faire l’expérience singulière de VrChat en sillonnant ses interfaces et ses différentes réalités. Au programme, monde virtuel, incarnation d’avatar, déambulation, libre cours aux interactions sociales … Où est mon artichaut ?
05min00/2021/France/Expérimental
Travail critique et descriptif d’un article de journal en ligne « »Ça m’intéresse » » autour d’une découverte scientifique, qui s’intitule « »étranges êtres vivants découverts en Antarctique » ».
Arrêt image sur un Gif posté par le magazine montrant la descente d’une caméra dans les profondeurs.
Quelles profondeurs ?
14min44/2021/France/Expérimental
À l’ère où nos produits préférés sont devenus les humains derrière nos écrans, où l’amour se manifeste avec un slide vers la droite. Par le biais de l’immersion dans une application de rencontre gay et différents espaces pour traduire le ressenti des utilisateurs.
08min00/2021/France/Expérimental
Ces deux images n’ont a priori rien à voir, et pourtant… Qui se cache derrière le groupe Bildeberg ? Quelle est la relation entre l’acteur Joe Pesci, l’intriguant journal Le Ploermelais et le laboratoire français secret à Wuhan ? Mathis répond à ces questions lors d’un exposé à sa classe, en visioconférence.
Mardi 23 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Laure HUMBEL, modérée par Léa MENOU
Rencontre avec Ruth BECKERMANN
Mensonges. Vérité. Faits alternatifs. Le film analyse la découverte du passé de guerre de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kurt Waldheim, par le Congrès juif mondial.
Créé à partir de documents d’archives, THE WALDHEIM WALTZ montre l’utilisation réussie de l’antisémitisme et de la propagande populiste.
Plus d'informations sur le film :
01h33/2018/Autriche/Documentaire
Mensonges. Vérité. Faits alternatifs. Le film analyse la découverte du passé de guerre de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kurt Waldheim, par le Congrès juif mondial. Créé à partir de documents d’archives, THE WALDHEIM WALTZ montre l’utilisation réussie de l’antisémitisme et de la propagande populiste.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :
Mercredi 24 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge DENTIN
Rencontre avec Laurent RAYMOND, chercheur en physique (Centre de Physique Théorique),
Nicolas GOURAULT réalisateur du film « THIS MEAN MORE »,
David CHRISTOFFEL, réalisateur du film « TOTEM ET PARADE »,
Et Charlotte ARENE, réalisatrice du film « LE NOBEL CHEVELU ».
Quel est le rapport entre une découverte Nobel, une maladie cérébrale, des illusions d’optique, un anneau de Saturne, des troubles de la parole, une plongée géologique, notre relation aux animaux, une tragédie de stade, une expérience spatio-temporelle ?
Aucun, si ce n’est de proposer une traversée, et de questionner le sens du jeu.
01min06/2018/États-Unis/Expérimental
Portrait de forces contraires.
12min44/2019/France/Animation
C’est l’histoire compliquée d’un prix Nobel attribué en 2016 pour des recherches entamées en 1980, impliquant des électrons, des tasses, des donuts… et une boule chevelue.
DÉCOUVRIR LE FILM :
05min00/2018/Autriche/Expérimental
Une femme se cogne la tête contre un mur avec toute la brutalité désopilante de moines des Monty Python ; une bouche dévore des billets de 10€ ; un livre se vide de tous ses mots ; une femme se transforme en balle de ping-pong, renvoyée d’une raquette à l’autre. Quatre dispositifs bricolés refont à leur façon le geste de Muybridge : décomposer et recomposer le mouvement grâce à la persistance rétinienne. Non contents de métaphoriser le cinéma, ils en réactivent en même temps les ingrédients burlesques.
05min00/2018/Allemagne/Documentaire
Grâce à l’art, Carlotta surmonte une maladie cérébrale rare qui l’empêche de reconnaître les visages.
DÉCOUVRIR LE FILM :
00min53/2019/France/Documentaire
DÉCOUVRIR LE FILM :
03min54/2019/France/Documentaire
Quand ça bloque est un documentaire animé explorant par la poésie et la métaphore de l’eau, un trouble de la fluidité de la parole : une plongée – en apnée – dans le vécu du bégaiement.
DÉCOUVRIR LE FILM :
06min00/2018/Autriche/Expérimental
Peinture abstraite ou paysage terrestre? Macro ou microcosme? Un collage animé comme analogie avec la méthode montaniste: transformation de l’espace naturel par l’homme et les aides technologiques.
10min32/2019/France/Documentaire
Alors que les documentaires animaliers jouent de la théâtralité de la vie sauvage pour présenter les animaux, ce film joue avec l’esthétique documentaire pour présenter la théâtralité de la vie tout entière.
21min40/2019/France/Documentaire
Des supporters du Liverpool FC font le récit de leur expérience marquée par un événement tragique : la catastrophe de Hillsborough en 1989, où 96 personnes ont perdu la vie et qui changea la nature du football.
05min06/2019/Austria,Germany/Expérimental
Distribution : Sixpackfilm
Que se passe-t-il dans un cinéma lorsque vous le filmez à une résolution de 10K avec une caméra 360 ° puis inversez les axes spatial et temporel? D’une manière inédite, « tx-reverse » montre la collision de la réalité et du cinéma et entraîne ses spectateurs dans un tourbillon d’espace et de temps.
Jeudi 25 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Marielle GROS
Rencontre avec Natacha COLLOMB anthropologue au Centre Norbert Elias,
Lisa REBOULLEAU, réalisatrice du film « L’ULTIMU SOGNU »
Pascal MESSAOUIDI, coréalisateur du film « MALANKA »,
Et Antoine FONTAINE, coréalisateur du film « ANGE ».
Nos vies sont mystérieuses, et nos perceptions aussi. Que voyons-nous ? Qu’entendons-nous ? Et comment sommes-nous reliés les uns aux autres ?
Il sera question ici : d’un berger dans la nuit, d’un Roi sur la Lune, de la célébration de l’Ours, et d’un homme reclus dans sa cabane.
33min08/2019/France/Documentaire
Production & Distribution : LES FILMS DU BILBOQUET
Au centre de la Corse, au cœur de sa forêt, une femme chasse la nuit en rêve.
Dans le regard de l’animal tué, elle reconnait le visage de celui ou de celle qui va bientôt mourir. Ce don ancestral lui vient de loin, des racines les plus profondes de l’île. Mais déjà on ne l’écoute plus. Elle est une femme sauvage. Une Mazzera. Seul un berger semble encore l’entendre.
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11min33/2018/France/Expérimental
Production : STUDIOFATMI
Distribution : HEURE EXQUISE !
Durant l’enfance de Mounir FATMI à Tanger dans les années 1970, l’un des rares objets culturels dans sa maison était une photo en noir et blanc du roi Mohammed V, connu des Marocains sous le nom de « roi lune ». Pendant longtemps, il a pensé que cette personne sur la photo était un membre de sa famille, et ce n’est que quand il a commencé à aller à l’école qu’il a appris la vérité, mais aussi l’histoire légendaire de son accession au pouvoir.
13min00/2019/France/Documentaire
Production & Distribution : LES PRODUITS FRAIS
Quelque-part dans les collines ukrainiennes, près de la frontière roumaine, Gigi célèbre Malanka, une fête païenne dont les ours sont les héros.
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19min02/2019/France/Documentaire
Ange est le produit des échanges entre deux artistes et un « hikikomori ». Ce terme importé du Japon qui n’a pas vraiment d’égal en France, est utilisé pour désigner de jeunes personnes, parfois même adolescentes, choisissant de ne pas sortir de leur chambre ou de leur appartement et ce pour une durée pouvant aller de plusieurs mois à plusieurs années.
C’est le cas de Ael, reclus dans une cabane dans le jardin de la maison familiale depuis 13 ans, quelque part dans le sud de la France. Le duo d’artistes fleuryfontaine a entretenu avec lui une relation via internet, et a utilisé le médium du jeu vidéo pour tenter de reconstituer l’univers de ce hikikomori et engager un dialogue lors de séances de jeu où Ael évolue dans les environnements créés par ses deux interlocuteurs. Sa chambre, les objets qui la composent, la maison parentale, son quartier, ce film dévoile le portrait fragmenté d’un homme en retrait du monde.
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Vendredi 26 mars à 18h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Emmanuel VIGNE, directeur du cinéma Le Méliès à Port-de-Bouc.
Michel MARCELIN, astrophysicien au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM),
Et Jean-Yves MEUNIER entomologiste – écologue à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie (IMBE)
Il s’est bien passé quelque chose, mais quoi…
Etait-ce réel ? Ou le fruit de notre imagination ? Partir sur les traces, collecter des indices, des preuves. Mettre en rapport deux choses apparemment éloignées, pour retrouver du sens, mais aussi en produire : questionner la matière de l’archive, dans l’immatérialité de nos souvenirs.
23min16/2019/Belgique/Documentaire
Bruxelles. Sur un marché aux puces, le réalisateur trouve une valise remplie de bobines 16mm qui se révèlent être le travail d’un mystérieux docteur Veroft. Pendant près de 40 ans, le docteur Veroft a filmé méticuleusement toutes sortes d’insectes.
Il les a observé, décrit dans des petits carnets, filmé des dissections vivantes. Quel était le but de cette recherche ? Pourquoi une telle obsession pour les insectes ?
11min08/2019/France/Fiction
M. Courroie a peur que le monde échappe à l’agencement des nombres, il a peur du désordre.
02min26/2019/États-Unis d’Amérique/Expérimental
« Dreaming in Aspect Ratio » est un journal filmé fait à la main et une expérience de stéréoscopie perturbée; un film maison adopté « trouvé ». C’est aussi un documentaire expérimental.
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08min30/2018/Suède/Expérimental
Les artefacts d’une vie maoïste se croisent avec des machines à broyer des livres, à rassembler des documents DDR détruits et des enfants en cours d’éducation.
08min00/2019/Autriche/Expérimental
Who’s Afraid Of RGB peut être interprété comme une condensation à la Roisz du film romantique, du drame et du mélodrame. Le film en noir et blanc « Qui a peur de Virginia Woolf ? » est reflété dans neuf yeux et superposé avec les couleurs rouge, vert et bleu.
21min48/2019/France/Documentaire
Ce court métrage associe films d’archives et création graphique pour proposer une plongée dans l’architecture de la base spatiale d’Hammaguir. Pour les besoins d’une enquête, une ancienne employée tente de remonter le fil de ses souvenirs. Mais sa mémoire se dérobe, comme noyée dans la torpeur de son ancienne vie quotidienne sous le soleil du désert algérien.
Vendredi 26 mars à 20h30
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Marielle GROS.
Morgane PLANCHAIS , réalisatrice du film « JUST WORDS AND SOUNDS »
Et Mohamed SABERANY, protagoniste du film « JUST WORDS AND SOUNDS ».
Dans l’après-coup de la violence de ce qui a été vécu, après avoir subi, enduré, traversé : retrouver un espace et un temps, pour éprouver à nouveau sa liberté.
Comment dire ? Deux histoires d’exil, à la première personne, en quête d’un autre à qui les raconter.
21min43/2020/France/Documentaire
Mohamed Saber a 17 ans, il écrit des poèmes depuis son enfance au Soudan et au Tchad. Il écrit sur le Darfour sa région d’origine, sur ses souvenirs et les déplacements contraints, sur le présent.
Arrivé seul à Toulon en 2016 par les voies du désert et de la mer, je le rencontre par le biais de l’association L’autre c’est nous dans laquelle il apprend le français. Peu après, il entreprend de traduire ses poèmes avec mon aide et celle d’autres personnes, tout en continuant à écrire. Comment on va dire ? c’est la question que nous nous posons ensemble et à laquelle nous tentons de répondre en nous aidant de nos propres outils de communication. Film produit avec le soutien de la Fabrique des écritures en sciences sociales – Centre Norbert Elias, Marseille.
21min43/2020/France/Documentaire
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Samedi 27 mars à 15h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge Dentin.
Et Magali DOUGOUD, réalisatrice du film « JUANA LLANCALUEN Y LAS FALSAS ORCAS – TEMPS I À IV »
Une sélection thématique d’œuvres récentes issues du catalogue du Collectif Jeune Cinéma.
23min23/2019/Suisse,Chili/Documentaire fiction
« Le film se déroule à l’extrême Sud du Chili entre Punta Arenas et la Terre de feu, séparée du continent américain par le détroit de Magellan. Dans ce récit, l’eau et la liquidité sont des modes de connexion entre les corps humains et non-humains et l’océan.
Des centaines de Fausses Orques se sont échouées le long sur la côte pour protester contre le féminicide
de Juana Llancalahuen, morte sous les coups de son mari. Le film évoque la violence qui se cache derrière les récits historiques et scientifiques, dès lors qu’ils sont écrits par et pour les privilégiés ou encore celle intrinsèque à la société et dirigée contre les femmes et les minorités. »
10min22/2017/France/Documentaire expérimental
Dendromité cherche à mettre en relation la respiration d’un corps humain et celle d’un arbre. L’espace du film s’inspire des chambres de mesure qui permettent d’isoler une zone du végétal afin d’enregistrer puis d’analyser ses échanges gazeux avec l’atmosphère, et des protocoles scientifiques qui en découlent.
04min15/2005/France/Documentaire expérimental
je te l’ai dit… tu es partie…
06min30/2013/Mexique/Expérimental
Une visite guidée sur des terres peuplées de météores de 65 million d’années, expérimentée sur la banquette arrière d’un taxi à la conduite nauséeuse. Perte d’attention, et échec du matériel filmique et audio s’ensuivent.
08min14/2017/Finlande/Expérimental
Le film est basé sur les messages intégrés au disque embarqué dans la sonde spatiale Voyager lancée en 1977. Le disque contenait des sons et images sélectionnés afin de rendre compte de la diversité de la vie et de la culture sur Terre, et était destiné à des formes de vie extra-terrestre, ou à de futurs humains.
Samedi 27 mars à 18h
Séance suivie d'un échange en visio
Animée par Serge Dentin.
Lia GIRAUD et Térence MEUNIER réalisateurs de « ECOUMÈNE V.2 : VOHIBOLA »,
Et André Rochon, géologue marin.
Des ronds dans l’eau, du plancton sous le microscope, une mouche capturée par la lumière, des corps radiographiés par une caméra thermique, une collection d’atomes, des micro-algues photosensibles, des effets d’optique… autant de phénomènes, saisis par le regard de cinéastes-chercheur.e.s, nous rappelant — si besoin ! —que les techniques du cinéma ont été inventées par des scientifiques.
01min22/2019/France/Documentaire
Des ronds dans l’eau
DÉCOUVRIR LE FILM :
22min47/2019/Canada, Québec/Documentaire
Dans son laboratoire, l’océanographe expérimente la température et la salinité déterminant la survie dans l’estuaire du St-Laurent de la micro-algue Protoceratium reticulatum. Dans les allers-retours entre le visible et l’invisible, la cinéaste accompagne le chercheur dans ses recherches autour du dinoflagellé, splendide organisme monstre microscopique responsable entre autres des marées rouges. « Les Kystes et les dinos voyagent dans les eaux de ballast des navires. Lorsque les navires viennent vider leur ballast dans nos eaux, c’est là que ça peut devenir problématique .
06min42/2019/France/Documentaire
Le titre du film est une évocation du premier livre d’entomologie du XVII siècle, Theatrum insectorum. Dans cet ouvrage Thomas Moffet exposait les insectes comme des entités dont chacune mérite d’être examinée. Ici, le théâtre devient une chambre, précisément celle de la caméra où la vie a pris place. D’où vient cette présence mystérieuse à l’intérieure de ma caméra? Comment est ce possible? Elle semble attiré par la lumière. Est-ce la condition de sa présence? Camera insectorum est un court poème célébrant l’évanescence de la lumière et de la vie.
15min02/2019/France/Documentaire expérimental
Dans la série du projet Écoumène initié par Lia Giraud, ce film s’intéresse à l’évolution des espaces terrestres habités par l’humanité. Ici, l’histoire de Vohibola : une des dernières forêts de l’est de Madagascar, en proie à la déforestation. Transformé par le colonialisme puis par l’exploitation intensive du bois, ce territoire naturel se raconte au travers des relations que chacun tisse avec le lieu et avec les autres formes de vies qui le peuplent.
Faisant écho au sujet, ce film méditatif, agence la disparition progressive d’une bio-photographie appelée « algaegraphie » (image littéralement vivante créée par des micro-organismes photosensibles) à un texte mis en sons par le compositeur Térence Meunier.
Par la rencontre du documentaire sonore et du plan-séquence, le rapport son/image se retrouve inversé : le son porte ici la narration, tandis que l’image devient un milieu renforçant l’expérience sensible.
10min40/2018/Suède/Expérimental
Le film Interbeing est basé sur une documentation non linéaire des structures sociales et de leurs différentes approches de la confiance et de la peur. Le matériau est présenté à travers une caméra thermique dont l’optique n’enregistre pas ce qui est visible à l’œil mais rend les nuances de température. Une perspective accordant à tous les êtres vivants les mêmes conditions de représentation.
05min42/2018/Canada/Expérimental
« Il n’y a qu’une seule morale qui vaille dans cette histoire, une seule donnée essentielle : nous ne sommes que de dérisoires étincelles au regard de l’univers. Puissions-nous avoir la sagesse de ne pas l’oublier. » Hubert Reeves
20min09/2019/Allemagne/Expérimental
UMBRA se consacre aux phénomènes optiques rares qui se produisent dans la nature comme le « spectre de Brocken » ou l’effet de trou d’épingle lors d’une éclipse solaire. Ces projections anciennes et naturelles peuvent être considérées comme des images indépendantes de la culture et des appareils qui étaient déjà présents avant l’évolution humaine. Dans leur immatérialité, elles sont les précurseurs de l’image cinématographique. Un dialogue visuel s’établit entre le phénomène et l’appareil, l’archétype et l’image, le soi et l’auto-perception.
Samedi 27 mars à 20h30
Projection du film « COSMODRAMA » de Philippe Hernandez
À bord d’un vaisseau spatial, sept membres d’équipage se réveillent de cryogénisation, malencontreusement amnésiques. Ils ne savent plus ni où ils sont, ni d’où ils viennent, ni le but de leur mission.
Leurs observations leur permettront des hypothèses sur ces sujets, mais tous ne les supporteront pas.
DÉCOUVRIR LA BANDE ANNONCE :